Avec "Malignant", James Wan replonge dans l’horreur
 
En salles dès ce 1er septembre, "Malignant" signe le retour du réalisateur dans ce registre après avoir tourné quelques blockbusters comme "Fast and Furious 7". Confrontée à un monstre mystérieux dans ses visions, l’héroïne du film va se rendre compte que rien n’a jamais été si réel…
James Wan retrouve ses vieux démons. Après les blockbusters "Fast and Furious 7" et "Aquaman", le réalisateur des deux premiers "Conjuring" est de retour avec un nouveau film d’horreur, son genre de prédilection. Sorti en salles ce mercredi, "Malignant" met en scène Madison Mitchell, une jeune femme en proie à des visions de meurtres par un monstre dont elle ne distingue pas le visage. Incarnée par Annabelle Wallis ( "Annabelle" 1 et 2), l’héroïne est rapidement confrontée à une réalité des plus terrifiante : ces meurtres ont bien lieu, en direct, et elle ne peut rien faire.

Loin de la simple histoire de maison hantée
Mêlé à une enquête policière, ce thriller horrifique regroupe tous les codes classiques du film d’épouvante aperçus dans les autres long-métrages de James Wan, comme "Saw", "Conjuring" ou encore "Insidious". Le monstre désarticulé qui se cache sous le lit, les couleurs sombres d’un sous-sol, la visite d’un lieu abandonné en pleine nuit, les ampoules qui grillent dès que la créature s’approche… Tout y est ! Pour le plus grand plaisir des fans de ce genre cinématographique, qui ont découvert ce mercredi le film en même temps que la presse (fait rare, aucune avant-première n’avait été proposée aux journalistes). Avec son tee-shirt "Call of Duty", Nicolas, 30 ans, sort charmé du cinéma Gaumont Parnasse : "On retrouve les éléments appréciés du public, mais il y a une relecture du réalisateur dans la mise en scène et dans la narration qui explose complètement ces codes."
Malgré une mécanique assez répétitive, les quelques spectateurs de cette séance ne s’attendaient "pas à un scénario si poussé". Loin d’être une simple histoire de maison hantée à la "Conjuring", "Malignant" s’inscrit dans de l’horreur plutôt scientifique, où le suspense laisse place à un dénouement inattendu, avec un certain discours féministe qui reste maigre, mais qui a le mérite d’exister.

Laura Sonilhac
Le 01/09/2021
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