Karima, éliminée de "Koh-Lanta" : "Je n’ai jamais été aussi ouverte que dans cette aventure"
Eliminée au quatrième épisode de "Koh-Lanta, la légende" diffusé ce mardi 21 septembre sur TF1, la combattante revient sur son aventure, qu’elle aurait espérée plus longue.

Cette fois-ci, l’aventure se termine bel et bien pour Karima. Exclue par ses camarades au premier conseil, la candidate de "Koh-Lanta, la légende", militaire de formation, a échoué à obtenir un sursis sur l’île des bannis, dans l’épisode de ce mardi.
Depuis votre dernier "Koh-Lanta" en 2015, on a vu que vous aviez la gagne. D’où vient cette détermination ?
Je pense que c’est grâce à mon éducation, j’ai une maman très guerrière qui a tout fait pour nous. C’était un peu notre louve, elle nous a toujours appris à faire plus, et à donner le meilleur de soi-même.
Je pense que c’est grâce à mon éducation, j’ai une maman très guerrière qui a tout fait pour nous. C’était un peu notre louve, elle nous a toujours appris à faire plus, et à donner le meilleur de soi-même.
Pour une challengeuse comme vous, comment avez-vous vécu cette élimination au bout du quatrième épisode ?
Ça a été très dur, parce que je suis une compétitrice. Partir aussi tôt m’a attristée et un peu affectée. J’étais clairement déçue de mon parcours.
Ça a été très dur, parce que je suis une compétitrice. Partir aussi tôt m’a attristée et un peu affectée. J’étais clairement déçue de mon parcours.
Être dans une équipe complètement féminine a nui à votre parcours ?
Vu les circonstances, je pense ! (rires) Je suis pour la mixité. On est en 2021 et en tant que femmes, nous n’avons plus rien à prouver. On a notre place dans n’importe quel domaine, mais je ne sais pas si rester entre femmes est valorisant. Aujourd’hui, on vit dans une société où on doit être mélangés, et se challenger, homme contre femme, je trouve ça encore plus excitant.
Vu les circonstances, je pense ! (rires) Je suis pour la mixité. On est en 2021 et en tant que femmes, nous n’avons plus rien à prouver. On a notre place dans n’importe quel domaine, mais je ne sais pas si rester entre femmes est valorisant. Aujourd’hui, on vit dans une société où on doit être mélangés, et se challenger, homme contre femme, je trouve ça encore plus excitant.
Malgré la mixité que vous trouvez importante, cela vous tiendrait à cœur qu’une femme gagne cette saison ?
Je suis pour le mérite. Si une femme a toutes les qualités requises pour gagner, j’en serai hyperfan. Maintenant, du côté des hommes, il y en a aussi beaucoup qui méritent la victoire. Je ne suis pas du genre à dire : "Il faut absolument que ce soit une femme qui gagne !" Non, il faut que ce soit le meilleur des aventuriers ou des aventurières.
Je suis pour le mérite. Si une femme a toutes les qualités requises pour gagner, j’en serai hyperfan. Maintenant, du côté des hommes, il y en a aussi beaucoup qui méritent la victoire. Je ne suis pas du genre à dire : "Il faut absolument que ce soit une femme qui gagne !" Non, il faut que ce soit le meilleur des aventuriers ou des aventurières.
Donc vous ne vous retrouvez pas forcément dans cette alliance féminine qu’on voit en ce moment dans l’émission ?
Non, pas du tout. Je travaille dans un monde d’hommes, je suis militaire. Ça serait donc illogique d’être dans cette optique. Les femmes ont autant leur place que les hommes, et inversement.
Non, pas du tout. Je travaille dans un monde d’hommes, je suis militaire. Ça serait donc illogique d’être dans cette optique. Les femmes ont autant leur place que les hommes, et inversement.
Sur les réseaux sociaux, vous avez reproché à la production de vous faire passer pour "la méchante". Les spectateurs n’ont pas vu toutes les facettes de votre personnage ?
Je pense que non, il y a certaines séquences que j’aurais aimées voir, notamment des souvenirs que j’ai eus avec les filles. On rigolait, on racontait nos vies personnelles. D’ailleurs, je n’ai jamais été si ouverte que dans ce "Koh-Lanta", par rapport à ma première aventure. Je suis quelqu’un de très pudique, mais même sur l’île des bannis, avec Ugo, on partageait énormément de moments de survie, de pêche : c’est le genre de périodes difficiles où on se retrouve. J’assume complètement ce que j’ai pu dire, je ne suis pas en plein déni. Les images qu’on a vues, elles sont vraies, mais elles peuvent induire certaines choses négatives sur les réseaux sociaux. Et, je ne me reconnais pas dedans.
Je pense que non, il y a certaines séquences que j’aurais aimées voir, notamment des souvenirs que j’ai eus avec les filles. On rigolait, on racontait nos vies personnelles. D’ailleurs, je n’ai jamais été si ouverte que dans ce "Koh-Lanta", par rapport à ma première aventure. Je suis quelqu’un de très pudique, mais même sur l’île des bannis, avec Ugo, on partageait énormément de moments de survie, de pêche : c’est le genre de périodes difficiles où on se retrouve. J’assume complètement ce que j’ai pu dire, je ne suis pas en plein déni. Les images qu’on a vues, elles sont vraies, mais elles peuvent induire certaines choses négatives sur les réseaux sociaux. Et, je ne me reconnais pas dedans.
Si vous en aviez la possibilité, seriez-vous prête à refaire un autre "Koh-Lanta" ?
Honnêtement, je ne pense pas. J’ai tout de même fait deux aventures, dont les vingt ans de "Koh-Lanta", ce qui est vraiment honorable. Mais cette dernière aventure m’a vraiment touchée, parce que j’ai pas mal ressenti la manipulation et j’ai trouvé l’ambiance assez machiavélique dès le départ. Il me faut donc un peu de temps. Je ne vais pas être meurtrie pendant trois ans, mais c’est un coup dur.
Honnêtement, je ne pense pas. J’ai tout de même fait deux aventures, dont les vingt ans de "Koh-Lanta", ce qui est vraiment honorable. Mais cette dernière aventure m’a vraiment touchée, parce que j’ai pas mal ressenti la manipulation et j’ai trouvé l’ambiance assez machiavélique dès le départ. Il me faut donc un peu de temps. Je ne vais pas être meurtrie pendant trois ans, mais c’est un coup dur.
Cette manipulation était-elle plus présente chez ceux qui avaient déjà fait plusieurs éditions ?
Au contraire ! Une Jade, une Coumba ou une Christelle, qui ont déjà fait deux ou trois fois l’aventure, n’avaient pas cet état d’esprit. Elles voulaient unir le groupe, avoir une bonne cohésion et faire des choses sur le camp. Je n’ai pas forcément vu ces femmes-là avec des stratégies, ça venait plutôt de la part de celles qui avaient fait l’émission récemment.
Au contraire ! Une Jade, une Coumba ou une Christelle, qui ont déjà fait deux ou trois fois l’aventure, n’avaient pas cet état d’esprit. Elles voulaient unir le groupe, avoir une bonne cohésion et faire des choses sur le camp. Je n’ai pas forcément vu ces femmes-là avec des stratégies, ça venait plutôt de la part de celles qui avaient fait l’émission récemment.
Propos recueillis par Laura Sonilhac
Le 21/09/2021